Malgré les espoirs soulevés par notre rencontre en février dernier, le dialogue entre la SPLA et notre collectif Stop TERRA 2 est resté au point mort. Pourtant, les déclarations du président du conseil départemental, M. Ramond, à l’unisson des autres élu·es présents sur sa volonté d’engager un dialogue « fructueux », laissaient entrevoir des perspectives positives. Force est de constater que les choses n’avancent pas malgré les demandes répétées de l’association Saint Sulpice Active et Citoyenne (SSAC) d’organiser une réunion avec les élu·es en charge du devenir de cette zone d’activité. L’objectif de cette réunion serait de tenter de trouver une issue constructive à la situation juridique par une médiation administrative. En effet, la requête déposée par SSAC et France Nature Environnement (FNE) contestant la dérogation à l’interdiction de destruction des espèces protégées est en attente de jugement, ce qui freine toutes les perspectives pour cette zone. La proposition de formaliser ces possibles discussions par une médiation administrative, ce qui permettrait aux deux parties d’avancer dans un cadre de confiance, n’a pas retenu pour le moment l’attention des élu·es de la SPLA. Le collectif Stop TERRA 2 apporte son soutien à cette démarche et regrette le silence des élu·es quant à cette proposition.
Aujourd’hui, la possibilité d’une rencontre semble se dessiner avant la mi-juillet entre l’association SSAC, accompagnée de FNE Midi Pyrénées, et la direction de la SPLA avec les élu·es, en présence des conseils juridiques des deux parties. Nous formulons le vœu que cette initiative se concrétise et soit le point de départ d’une dynamique permettant de formaliser des améliorations et des cadres pour un avenir co-construit de la ZAC avec les citoyens.
Les habitants du territoire ont montré encore récemment leur intérêt pour le devenir de cette zone. Ils étaient présents en nombre lors de la réunion organisée par SSAC qui a présenté une nouvelle fois des projets pour l’implantation d’activités répondant aux nécessités de la bifurcation écologique. Le collectif Stop TERRA 2 souhaite qu’ils soient pris en compte dans le cadre d’une instance de concertation avec les citoyens. La question des espaces naturels et agricoles réservés sur la zone a été clairement posée et nous attendons de M. Ramond des éléments probants sur son engagement de consacrer 2/3 de la superficie de la zone à ceux-ci. Il y a dans cette déclaration une avancée potentielle que nous saluerons quand elle aura été confirmée dans les faits.
Le slogan d’un parc d’activités « pensé pour l’économie, construit avec l’environnement » peut prendre sens si les mots ne restent pas une nième forme de greenwashing malheureusement assez habituelle.
Le collectif Stop TERRA 2, Saint-Sulpice-la-Pointe, le jeudi 29 juin 2023.